Lycée Charles-François Lebrun

Les lycéens se sont relayés toute la journée pour citer les noms et la mémoire de 11 458 enfants juifs déportés. | Ouest-France

Le camp d’extermination d’Auschwitz Birkenau a été libéré le 27 janvier 1945. Pour marquer cet anniversaire, 163 élèves de première et terminale du lycée Lebrun, à Coutances, ont lu, durant toute la journée, les noms de 44 156 personnes. Pour un quart, les noms des enfants juifs déportés de France, identifiés par Serge Klarsfeld

L’hommage a lieu désormais chaque année, il est toujours aussi bouleversant. Vendredi 27 janvier, jour anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz, 163 élèves se sont succédé à l’espace Simon-Igel, dans l’ancienne chapelle du lycée Lebrun de Coutances.

44156 noms rappelés à la mémoire

Sans discontinuer, entre 8 h et 17 h 30, ils ont lu les noms de 18 036 juifs et de 26 160 Justes. Devant un écran qui montrait tour à tour les portraits de 11 458 enfants juifs déportés de France, tels que les a recensés Serge Klarsfeld, les lycéens n’ont pas désemparé et égrené ces noms en une sorte de litanie douce et terrible. À gauche, une file pour dire les noms des enfants assassinés, à droite, trois files pour citer ceux qui avaient survécu, les juifs sauvés par les 3 985 Justes de France. Quatre voix qui se chevauchaient sans discontinuer, appelant ces noms et créant en même temps un brouhaha de masse pour évoquer un crime de masse. « Le but est que ça ne s’arrête pas de la journée », explique un lycéen participant. « Le plus troublant, ajoute-t-il, ce sont ces portraits. Sur la plupart, ils sourient. »

Ces élèves de première et terminale font partie des Sentiers de la mémoire. Cette junior association organisera, du 3 au 10 mars, sa 6e Semaine de la mémoire. À l’issue de la journée d’hommage, vendredi soir, ils sont allés au musée Quesnel-Morinière pour le vernissage d’une exposition de Bruce Clarke. Intitulée Mémoires vives et hommes debout, elle est le fruit d’un partenariat entre le musée et l’association et ouvre, de fait, la 6e Semaine de la mémoire.

Une partie de l’exposition montre le travail de ce photographe et plasticien né à Londres et d’origine sud-africaine, sur le génocide du Rwanda. Bruce Clarke devrait être présent à Coutances les 8 et 9 mars 2017.

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Le 28/01/2017

Les courses-poursuites de Périers, un voyage inattendu ont été tournées pendant le jour de marché. | Capture d’écran Youtube

Commandé par la commune, le court-métrage Périers, un voyage inattendu est visible sur la plateforme YouTube depuis le 18 janvier 2017. Réalisé par un collectif de lycéens coutançais, il raconte l’arrivée d’un jeune homme dans la petite ville.

Les lycéens du collectif coutançais Movie Light Studio ne sont pas passés inaperçus à Périers. Armée de caméras et de micros, la petite bande a tourné un court-métrage en août 2016. Loin d’être un film institutionnel, Périers, un voyage inattendu raconte l’arrivée d’un jeune homme à Périers.

Présenté en décembre, le film est maintenant disponible sur la chaîne YouTube du collectif.

Grâce à des personnages loufoques et des courses-poursuites en 4L, l’équipe de tournage a eu de quoi s’amuser. Les spectateurs avertis pourront reconnaître le nouveau centre-ville et Gabriel Daube, le maire, jouant son propre rôle.

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Le 23/01/2017

Marija, Klara, Monica, Esther, Ella et Mari ont dû rapidement s’adapter à la culture française.

Une expérience à laquelle se confrontent, pendant quelques mois, des lycéennes croates et norvégiennes au lycée Lebrun.

Le souvenir de leur première semaine de cours au lycée Lebrun les fait s’esclaffer. Venues de Norvège, Ella, Mari, Esther et Monica ont encore le français hésitant.

Âgées de 16 ou 17 ans, elles participent à un partenariat entre leur lycée de Bergen et celui de Coutances. Une longue expérience qui n’effraie pas les jeunes filles, même si la barrière de la langue peut être un frein. « C’était difficile le premier mois », confirme Monica qui, comme ses camarades, vit à l’internat la semaine et chez l’habitant le week-end. Toutes ont jusqu’au mois de juin pour se perfectionner.

Séparées en classe

Une chance que n’auront pas Klara et Marija, deux élèves croates dont le retour à Zagreb est prévu en novembre prochain. Plutôt à l’aise dans la langue de Molière, elles ne restent que deux mois dans la Manche.

En cours, impossible de parler sa langue d’origine. L’établissement veille à ce qu’elles ne se retrouvent pas dans la même classe. « C’est une bonne idée. On progresse plus rapidement », juge Klara.

Français, mathématiques, biologie, les jeunes étrangères suivent le cursus habituel d’un jeune Coutançais. Évidemment, elles ont quelques préférences. « On comprend plus facilement les cours d’anglais et de sport », admettent-elles.

Ayant grandi dans un système éducatif où les contrôles sont rares, les Norvégiennes sont surprises par le travail à fournir. « En Norvège, on n’a pas beaucoup de devoirs », explique Monica. Pour les Croates, c’est la perspective de finir les cours bien après 14 h qui les perturbent.« Les journées ici sont dures », se désole Marija.

Durant leur temps libre, les jeunes filles découvrent de nouveaux loisirs avec leurs hôtes. Comme par exemple Esther qui est ravie d’aller à la chasse le week-end.

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Le 06/10/2016

Dans le cadre d’un partenariat, Stéphane Guezello, de l’entreprise Etik, a présenté sa méthode de vente aux étudiants de BTS du lycée Lebrun de Coutances. | Marc ANDERSSON.

Les étudiants de BTS en Négociation et relation client (NRC) vont partir en voyage d’étude à Toulouse en 2017. Pour récolter l’argent nécessaire, ils vont s’investir dans la vente de café, thé et gâteaux pendant l’année scolaire. Le dirigeant de l’entreprise partenaire les a rencontrés au lycée.

 Stéphane Guezello est le dirigeant de l’entreprise Etik, basée à Vannes, dans le Morbihan. Pour mettre en place un partenariat avec les BTS en NRC du lycée Lebrun, il leur a présenté sa méthode de vente et ses produits.

Financer un voyage d’étude

« Nous travaillons quasiment à 100 % avec les écoles », confie le responsable de l’entreprise. Pour obtenir un partenariat, l’établissement scolaire doit être porteur d’un projet éducatif, culturel ou sportif. « Entre 20 et 30 % de la vente est reversé afin de le financer. »

« Vous vous occupez de la partie commerciale et nous gérons les commandes. » L’argent récolté par les BTS de Lebrun tout au long de l’année scolaire va servir « à financer un voyage d’étude à Toulouse en 2017 », évoque leur professeur d’économie et gestion, coordinatrice du projet.

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Le 22/09/2016

La joie d’une lycéenne à la lecture des résultats du bac | Ouest France

Ce mardi 5 juillet 2016 était une date gravée dans le marbre pour des milliers de lycéens français avec les résultats du baccalauréat. Ambiance à Coutances, au lycée Charles-François Lebrun.

Dès 9 h 45 ce mardi 5 juillet 2016, plusieurs dizaines de lycéens s’étaient donné rendez-vous devant les grilles du lycée Lebrun, à Coutances, avant l’affichage tant attendu des résultats du baccalauréat 2016 à 10h.

Certains sont crispés et hésitent à s’approcher des listes si redoutées, d’autres s’y rendent plus sereinement et laissent exploser leur joie. L’heure est à la bonne humeur et les lycéens comptent bien célébrer leur bac entre amis ou en famille.

Enfin pas pour tout le monde, puisque les rattrapages commencent dès demain pour les admis au second groupe. Courage, la fin est proche!

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Le 05/07/2016

Les deux équipes de volley autour de François Lambert, proviseur et Patricia Leflour, professeur d’EPS, à gauche.

Ce sera la seule de l’académie. Les lycéens de la section volley bénéficieront de trois heures supplémentaires de pratique par semaine.

Patricia Leflour, la professeur d’EPS du lycée Lebrun, coordinatrice du projet, n’est pas peu fière de ses élèves, de ses collègues et des responsables régionaux du volley. À la rentrée, le lycée ouvrira la seule section sportive scolaire (anciennement section sports-études) de volley dans l’académie de Caen. Les jeunes pourront s’entraîner trois heures par semaine en plus des deux heures d’EPS obligatoire et de leurs entraînements au club.

Cette création à Coutances n’est pas un hasard, puisque s’y trouve un club très réputé à l’échelle régionale en matière de formation. Il est coaché par Cathy Girre et Mathieu Foucher, l’entraîneur fédéral.

La plupart des volleyeurs de Lebrun, une vingtaine filles et garçons, sont issus des deux meilleurs collèges du département dans cette discipline : le collège Prévert à Coutances et celui de Saint-Sauveur-Lendelin. « Mes collègues d’EPS font un gros travail avec les jeunes, c’est un énorme vivier pour nous et le club, souligne Patricia Leflour. On travaillait déjà en partenariat avec le club depuis deux ans. »

Les deux équipes cadets, garçons et filles, ont terminé respectivement seconde et troisième des championnats d’académie. « C’est la première fois, depuis dix ans, qu’on ne va pas au France ! » Cela à cause de la découpe administrative et de la grande Normandie. Les Coutançais vont mettre les bouchées doubles pour réparer cet affront.

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Le 04/05/2016

Les portes du lycée Lebrun sont bloquées par les élèves, ce jeudi. | Ouest-France

Les mobilisations contre le projet de réforme du Code du travail sont nombreux. Au lycée Lebrun, les élèves bloquent l’établissement depuis ce matin.

Une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme du Code du travail portée par la ministre du Travail, Myriam El Khomri, est organisée ce jeudi 31 mars.

Les lycéens de Coutances ne sont pas en reste, comme au lycée Lebrun, où les accès sont bloqués depuis ce matin et ce pour la journée. Le lycée la Roquelle est également bloqués.

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Le 31/03/2016

Un premier rassemblement en soutien à Florence Hartmann a eu lieu, ce vendredi matin 25 mars, au lycée Lebrun de Coutances. | Ouest-France

L’ancienne porte-parole du procureur du Tribunal pénal international, Florence Hartmann, a été arrêtée, jeudi 24 mars, à La Haye. Elle est venue plusieurs fois à Coutances.

Florence Hartmann est venue à quatre reprises à Coutances, dans le cadre des sentiers de la mémoire.

Journaliste au Monde, elle a été une des premières à découvrir les charniers en Croatie. Elle est ensuite devenue porte-parole du procureur du Tribunal pénal international de La Haye et « elle a mis la main sur des documents accablants pour l’Etat serbe démontrant la chaîne de commandements impliquant l’Etat serbe dans le crime de génocide commis en Bosnie », retrace Christian Savary, professeur d’histoire au lycée Lebrun de Coutances et fondateur de l’association Les Sentiers de la mémoire.

En prison depuis jeudi

Florence Hartmann a été condamnée en 2011 pour outrage à la cour à 7 000 € d’amende et à 7 jours de prison. Elle faisait depuis l’objet d’un mandat d’arrêt international. Elle a été arrêtée, jeudi 24 mars, alors qu’elle manifestait à La Haye au côté des victimes des crimes en Bosnie.

Plus d’une cinquantaine de lycéens de Lebrun se sont rassemblés ce vendredi matin, sur le temps de leur pause, pour protester contre son emprisonnement, depuis hier, dans le quartier des criminels de guerre du tribunal pénal international. « Où est le sens de tout cela ? » interroge Christian Savary.

Venue plusieurs fois à Coutances

« On peut continuer à ne rien dire ou on peut dire des choses. C’est ce que nous faisons, poursuit Christian Savary. On est là pour ça, car Florence Hartmann est venue quatre fois à Coutances. Coutances est un endroit qui compte beaucoup pour elle, notamment le lycée Charles-François Lebrun. »

« Sept jours de prison, ce n’est pas beaucoup. Mais c’est déjà trop », ajoute-il. Les lycéens appellent à un nouveau rassemblement, ce vendredi, à midi, place du Parvis, à Coutances.

Florence Hartmann est attendue à Coutances en février ou mars 2017, lors de la 6^e semaine internationale de la mémoire.

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Le 25/03/2016