Une salle au nom de Simon Igel au lycée Lebrun à Coutances

Lors de son inauguration au lycée Lebrun à Coutances, la salle Simon Igel a résonné des chants yiddish interprétés par des lycéens. | Ouest-France

Lors de son inauguration au lycée Lebrun à Coutances, la salle Simon Igel a résonné des chants yiddish interprétés par des lycéens. | Ouest-France

À l’initiative de la junior association des Sentiers de la mémoire, l’ancienne chapelle désacralisée du lycée Lebrun à Coutances a été nommée salle Simon-Igel.

Le 23 novembre, à l’initiative de la junior association des Sentiers de la mémoire, le conseil d’administration du lycée Lebrun a approuvé, à l’unanimité moins une voix, de nommer l’ancienne chapelle désacralisée du lycée salle Simon-Igel.

Simon Igel avait été déporté à Bergen-Belsen

Simon Igel, décédé en février 2015, à Flers, était né en 1927 en Pologne et a connu très jeune l’obligation de porter l’étoile jaune. Le jour de ses 16 ans, le 18 août 1943, il est arrêté par la Gestapo à Saint-Etienne. Déporté à Auschwitz, il y arrive en octobre 1943. Le matricule 157085 y restera jusqu’en janvier 1945, avant de participer aux marches de la mort et d’être libéré le 15 avril du camp de Bergen-Belsen.

Il venait au lycée témoigner

Ses journées de déporté, la faim, le froid, la bestialité des kapos, la pénibilité du travail, Simon Igel les avait racontés une première fois en janvier 2007 aux élèves de Lebrun. Un témoin particulièrement précieux pour l’association et les lycéens, qu’il avait ensuite rencontrés régulièrement jusqu’en 2013. Il avait été à l’origine de la création des Semaines de la mémoire, organisées par les Sentiers de la mémoire.

Le 26/01/2016
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