À 16 ans, Malika expose ses photos

Jean-Michel Yon, du studio Tancrède, et Malika Barbot, photographe en herbe, ont travaillé main dans la main pour mettre sur pied une exposition.

Jean-Michel Yon, du studio Tancrède, et Malika Barbot, photographe en herbe, ont travaillé main dans la main pour mettre sur pied une exposition.

Aidée de Jean-Michel Yon, du studio Tancrède, Malika Barbot a monté une exposition au lycée Lebrun. Elle présente 25 photos.

Jeudi, 19 h, tout était prêt pour accueillir les premiers visiteurs de l’exposition de photographies, dans la chapelle du lycée Lebrun.

La photographe Malika Barbot n’a que 16 ans. Élève en première dans l’établissement, elle se balade avec son appareil photo depuis quelques années à l’instar de son père, qui aime aussi la photographie.

Les 25 clichés exposés ont été pris à Granville, à Paris, à Venise, ou à la foire de Lessay.

« Ce que j’aime, c’est essayer de saisir des moments de vie », explique l’artiste en herbe. Des groupes d’enfants qui jouent, des spectacles de rue, des concerts, en noir et blanc pour la plupart.

« Elle a un oeil très intéressant »

Un travail remarquable qui n’a pas laissé Jean-Michel Yon, propriétaire du magasin de photos du studio Tancrède, indifférent. « Elle a un œil très intéressant », note le professionnel, soucieux d’encourager les jeunes talents.

Cette sensibilité d’artiste, il l’a très vite décelée chez Malika, qui venait faire développer ses photos dans son magasin.

Décidé à la soutenir, c’est lui qui a proposé à la jeune artiste de l’aide à exposer. Malika lui a apporté une quarantaine de clichés sur lesquels ils se sont penchés tous les deux pour arriver à la sélection présentée.

« C’est un soutien très précieux pour moi. Cela me permet d’avoir un regard critique et avisé sur mon travail. On parle de la construction des photos, de ce que j’ai voulu mettre en avant et on se comprend bien », souligne Malika, reconnaissante.

Ils ont travaillé tous les deux à l’installation de l’exposition, mercredi après-midi. Jean-Michel Yon a pris en charge gratuitement les tirages et une partie du coût des cadres. Le lycée Lebrun a payé l’autre partie.

Lors du vernissage, jeudi soir, François Lambert, proviseur de l’établissement, a insisté : « C’est un plaisir d’encourager les talents de nos élèves. Nous les préparons au baccalauréat, mais nous sommes aussi là pour les aider à s’épanouir dans leurs passions. »

Le 11/01/2016
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