Lycée Charles-François Lebrun

Il l’attendait avec impatience cette course au large. Mais pour participer à la Transquadra, l’obligation est d’avoir plus de 40 ans. Depuis dimanche, David Hamel, professeur de sciences au lycée Lebrun, a réalisé une partie de son rêve. Parti de Saint-Nazaire le 27 juillet avec François Gauchet, son coéquipier sur Zeta, il a rejoint l’île de Madère après six jours, treize heures et trente minutes de navigation à la voile. Se classant ainsi à la quarante-sixième place dans leur catégorie.

Le premier message, envoyé peu de temps après le départ précisait : « Bon départ au louvoyage, un peu de pluie pour des marins ravis. » Au coucher du soleil, les lumières des autres bateaux se sont allumées. « C‘était sympa de voir toute une ribambelle de feux tout autour », relate dans son blog le navigateur.

La première nuit en mer s’est avérée plus agitée que prévue. Le vent établi jusque-là à 15 noeuds (1) a doublé en intensité. « Ça a duré deux heures et tout est rentré dans l‘ordre. »

Première casse

Le challenge est de rattraper les bateaux devant eux. Pour gagner en vitesse, les deux marins tentent d’envoyer le spinnaker. « Mais lors de l‘envoi on a cassé l‘anneau de fixation du tangon », explique David Hamel. L’espar est nécessaire pour établir cette voile ballon située à l’avant du bateau. Au soir du troisième jour, la solution est trouvée. « On a fait un brêlage en cordage qui a l‘air de tenir. »

La régate continue. La moyenne du bateau depuis le début est d’environ 7,2 noeuds. Le cap Finisterre, en Espagne, est dépassé après quatre jours de navigation. Le vent souffle à 20 noeuds. Le bateau glisse tranquillement, en surfant de temps en temps sur les vagues. La nuit suivante, aucun concurrent n’est en vue. La seule compagnie réside en plusieurs dauphins. « Presque toute la nuit, ils tracent un sillon phosphorescent. »

Mauvaise option

Mais les ennuis continuent. En pleine nuit, la barre qui relie le pilote automatique casse, les obligeant à tenir la barre à tour de rôle. Au petit jour, le constat est sans appel : « On ne peut pas réparer et le pilote de secours ne barre pas lorsqu’il y a trop de vent et de mer. » Pas beaucoup de répit entre manger, dormir et barrer.

L’option de route qu’ils choisissent n’est pas la meilleure. « On se croyait déjà arrivé alors on a piqué tout droit. On aurait dû aller plus au sud pour avoir du vent plus fort et mieux orienté. Attention à la chute dans le classement. » Trois autres bateaux sont dans le même cas. « Notre marche est en dent de scie et la moyenne n‘est pas très élevée. »

L’arrivée se précise. Les deux compères espèrent terminer dimanche. Mais pas trop vite tout de même. « 5 h du matin, ça fait tôt non ? »

Et en effet, ils touchent terre dimanche 3 août. « On est super-content de notre course, de notre aventure, de notre voyage, on a des images plein la tête », se réjouit David Hamel. Le départ de la seconde étape sera donné fin janvier de Madère. Un trajet « deux fois et demi plus long », en direction de La Martinique.

(1) Un nœud = 1 852 mètres par heure

Le 08/08/2014
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David Hamel enseigne les sciences physiques au lycée Lebrun mais est aussi un marin aguerri.

Dimanche, il prendra le départ de la Transquadra, une course transatlantique à la voile, en solitaire ou en double, réservée aux navigateurs amateurs de plus de 40 ans. Une centaine de bateaux sera au départ.

La course se déroule en deux étapes. Le premier départ sera donné dimanche à Saint-Nazaire pour rejoindre l’île de Madère. Après une pause de six mois, fin janvier 2015, l’ensemble des concurrents s’attaquera à l’océan Atlantique, seconde étape de la régate, pour rallier la Martinique par la suite.

David Hamel fera équipe avec un artisan électricien de 54 ans résidant à Saint-Malo, François Gauchet. Ils navigueront sur un JPK 960 de 3,4 tonnes, construit en composite dans un chantier naval près de Lorient.

Il nous a donné des nouvelles cette semaine, avant de prendre le départ. « Le convoyage entre Lorient et Saint-Nazaire s’est bien passé, avec une petite nuit à Belle-Île en mer et quelques péripéties de moteur qui ont permis de finaliser les préparatifs », raconte-t-il.

La première étape devrait durer environ une semaine selon la météo.

Afin de faire partager cette aventure à son entourage, il a créé un blog pour le suivre sur cette course : http://cagnard231.over-blog.com

Le 25/07/2014
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Davantage de secondes. Le lycée Lebrun accueillera 851 élèves mardi, contre 779 l’an passé. L’augmentation se fait surtout sentir en seconde, avec pour conséquence la création d’une classe supplémentaire pour ce niveau. Plusieurs raisons possibles à cela : une hausse démographique, des efforts de communication du lycée, les effets de la crise faisant opter davantage pour l’enseignement gratuit et enfin une section européenne attractive. « Nous y avons 75 élèves contre 35 l’an dernier. Cela nous a conduits à ouvrir un 3^e groupe en juillet, deux étaient prévus initialement. » Des cours d’histoire et de SVT seront enseignés en anglais.

Résultats du bac. Ils sont bons avec un taux de réussite en hausse. Il est de 89,4 % : 90 % en S, 86,8 % en L, 90,9 % en ES et 89 % en STMG (management et gestion). Même mouvement ascendant pour les mentions : 12 « très bien », 41 « bien » et 37 « assez bien ». À noter aussi un taux de redoublement en baisse en seconde (4,5 % contre 8 % l’année précédente), mais qui reste élevé en 1^re. « À la demande des familles et parfois pour de bons élèves », relève, étonné, Jean-Michel Baudoin.

Nouvelle proviseur adjointe. Venue d’un collège à Fécamp, Sylvie Caron succède à M. Brasselet, parti à Hérouville-Saint-Clair, au poste de proviseur adjoint.

Plus d’enseignants. En plus des 67 enseignants, le lycéen enregistre l’arrivée de six enseignants stagiaires. Un apport plus important qui correspond à la mise en oeuvre de l’ouverture de postes voulue par le gouvernement. Encadrés par des enseignants tuteurs en interne, ils alternent des heures de cours et des heures de formation. Trois départs aussi à signaler : MM. Talabardon et Montarry en maths et M. Daussier en lettres.

Projet pédagogique. Le proviseur met l’accent sur « des moyens encore plus importants pour l’accompagnement personnalisé » pour l’ensemble des niveaux. Deux heures obligatoires sont ainsi calées sur le temps scolaire.

Lebrun l’internationale. Le lycée reste orienté sur une ouverture à l’étranger, « la marque de fabrique de l’établissement ». Les échanges habituels perdurent avec l’Angleterre, l’Allemagne et l’Espagne. Ce mercredi, trois lycéennes norvégiennes sont accueillies pour l’année scolaire. Puis viendra une délégation de lycéens de Shangaï fin septembre, avant le voyage de 25 élèves coutançais en Chine. Signalons enfin un voyage dans les pays de l’Est par l’association des Sentiers de la mémoire.

Travaux. L’ancien internat a donc été détruit cet été. La construction de la nouvelle cuisine n’est pas programmée sur cette année scolaire. Par contre, le bardage du bâtiment D est en cours.

Les horaires de la rentrée. Lundi 2 à 17 h 30 pour les internes de seconde, mardi 3 à 9 h pour les secondes, 11 h pour les autres internes, de 13 h à 14 h pour les 1^re et les terminales.

En soirée. Les trois lycées vont présenter leurs différentes formations et spécialités depuis la 2^dejusqu’à bac +3 : métiers de la mode et des services, métiers du bâtiment ou certification européenne. Chaque établissement a prévu de mettre un coup de projecteur sur une ou plusieurs formations. Le vendredi, les établissements seront ouverts jusqu’à 20 h, « pour changer de format. »

Aux Sapins. L’établissement a choisi de mettre un coup de projecteur sur le bac pro métiers de l’hygiène. Les Sapins organiseront, le vendredi, en même temps que les portes ouvertes, le concours « un des meilleurs apprentis de France » dans les métiers de l’hygiène. « Ces métiers sont très pourvoyeurs d’emplois, constate le proviseur des Sapins, Stéphane Villar. Mais ils souffrent de désaffection. » Les portes ouvertes seront l’occasion de présenter le nouveau bac pro hygiène propreté stérilisation. Les visiteurs pourront découvrir tous les autres formations dans les secteurs de la mode, des soins et services à la personne et du tertiaire à travers des démonstrations et animations.

À la Roquelle. La filière énergétique sera à l’honneur. Vendredi, trois entreprises interviendront : Eudes, Acome et Fouchard. Cette dernière exposera ses activités, les métiers de plombier-chauffagiste aujourd’hui et les emplois dans la filière plomberie et énergétique. À 19 h, le coordonnateur de l’Enseignement de la santé et sécurité au travail (ESST) de l’académie de Caen présentera une démarche pédagogique pour former les jeunes à la sécurité au travail. Samedi, de 9 h à 13, h, les entreprises Cahu et Fouchard interviendront de nouveau. Le lycée des métiers du bâtiment profitera de ces portes ouvertes pour faire connaître le bac pro aménagement de l’espace architectural, une formation unique dans l’académie, dont l’ouverture est prévue à la rentrée 2013.

À Lebrun. Le lycée présentera ses sections européennes, les différentes certifications délivrées avec le concours de l’université de Cambridg et la nouvelle discipline linguistique scientifique qui sera proposée à la rentrée 2014. L’établissement va également promouvoir ses autres filières et enseignements : informatique et sciences numériques, enseignements d’exploration, la filière technologique sciences et technologies du management et de la gestion (STMG), et l’enseignement des arts plastiques.

Vendredi 15 mars, de 17 h à 20 h et samedi 16 mars de 9 h à 13 h.